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Assurer son chalet, les points à considérer

Avoir une résidence de campagne est une idée qui mérite une considération, surtout quand on a les moyens d’en acquérir. Les avantages à posséder une seconde résidence sont nombreux, la possibilité d’y séjourner en fait partie. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’une nouvelle maison va de pair avec des responsabilités et de la paperasse, dont un des documents à ne pas omettre est l’assurance.

Dans le cas d’une résidence ou d’un chalet, des intempéries ou d’autres aléas climatiques peuvent provoquer des dégâts insoupçonnés. Dans la mesure où le chalet n’est habité que de façon saisonnière, il arrive qu’il ne soit pas dans l’état que l’on espérait. Ce genre de mauvaises surprises peut se traduire par des dépenses en réparation assez conséquentes. D’où l’intérêt de souscrire à une assurance chalet. Mais avant cela, il faut déterminer préalablement les critères d’une bonne couverture. Vous avez un chalet de haute valeur nous avons des produits adapté pour votre situation.

L’occupation de la résidence est-elle saisonnière ou non?

Quand il est question de maison secondaire, l’une des questions à se poser concerne la période de séjour. Le choix de la couverture d’assurance dépendra de cette période. Alors il est important de tenir en compte ce facteur. Dans le cas d’une résidence qui remplit les normes de la construction et que la période d’occupation soit fréquente, il est possible de contracter une assurance semblable à celle de la résidence principale. Des critères d’ordre sécuritaire entrent aussi en considération dans le cadre de la souscription. Il y a par exemple la proximité avec une borne incendie ou une caserne de pompier.

Pour une période d’occupation beaucoup plus espacée, la police d’assurance adaptée sera saisonnière. D’ailleurs, les assureurs pour habitation orienteraient le choix vers cette option beaucoup plus adéquate. Dans ce type de contrat, la couverture est plus ciblée. Une assurance chalet saisonnière comprendrait par exemple une protection contre les incendies ainsi que les aléas climatiques tels que la grêle, la foudre, les vents violents, etc. À noter que les dégâts engendrés par des actes criminels comme le vandalisme, les cambriolages ou d’autres dommages causés par des animaux ne sont pas pris en charge. Les choses et les matériels de valeurs quant à eux, doivent faire l’objet d’un volet supplémentaire sur le contrat d’assurance pour être couverts. C’est le cas des équipements de pêche. Pour ne pas faire augmenter les allocations, il suffit de ne pas laisser ces affaires quand le séjour dans la résidence secondaire est terminé.

Compte tenu de ces variables, mieux vaut prendre le temps de discuter des différentes modalités avec sa compagnie d’assurance, avant d’opter pour l’une de leur offre.

Quelle assurance pour un chalet de location ?

À la différence d’une propriété, assurer une résidence secondaire de location revient plus cher auprès de la compagnie d’assurance. Cela s’explique par le fait que cette dernière réclamera une allocation proportionnelle aux risques qu’elle aura estimés. Il faut donc retenir que l’assurance pour les chalets loués est toujours plus chère.

Il arrive aussi que les assureurs réclament une combinaison avec l’assurance habitation avant d’accepter la couverture d’assurance pour le chalet en location. Malgré cela, une police d’assurance fait partie des critères indispensables pour pouvoir mettre en location sa résidence secondaire en toute quiétude.

Pour une occupation périodique du chalet, il faut aussi prendre en compte le changement de saison. En d’autres termes, il est conseillé de faire les travaux nécessaires en préparation de l’hiver à venir. C’est aussi valable pour le reste de l’année que ce soit pour l’été, le printemps ou pour l’automne. Cela permet de préserver l’état de la maison et de maintenir le niveau de confort.

Quels autres facteurs influent sur le coût de l’assurance d’un chalet ?

Il existe un grand nombre de facteurs de risque différents qui peuvent avoir une incidence sur le coût de l’assurance de votre chalet, et certains d’entre eux varient selon la région et/ou la compagnie d’assurance. Voici quelques éléments que votre assureur peut évaluer :

• L’accès aux services tels que les casernes de pompiers, les bornes d’incendie, les hôpitaux et les services médicaux d’urgence.
• Les caractéristiques particulières du chalet, comme les cuves thermales et les piscines, les foyers, les poêles à bois et les foyers.
• Le type d’accès routier de votre chalet (été seulement, toute l’année, aucun).
• Si vous avez des alarmes incendie, des détecteurs de monoxyde de carbone, un système de sécurité, etc.
• Le type de câblage électrique.
• Si vous louez votre chalet (et à quelle fréquence et pendant combien de temps).
• La fréquence à laquelle votre chalet est inoccupé.

Les incendies sont une cause fréquente de réclamation d’assurance pour les chalets. La source de chaleur de votre propriété et l’accès aux services d’incendie auront donc un impact important sur votre taux d’assurance. L’occupation tout au long de l’année est un autre facteur clé, car on s’attend à ce que les propriétaires de chalets vérifient leur propriété et effectuent un entretien préventif au besoin.